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Récit Tour de France Randonneur de l'US Métro

A la demande de plusieurs CTA, voulant que je fasse un compte-rendu sur le tour de France que j'ai effectué du 15 juin au 1l juillet 2001, je me décide enfin. Mais je ne vais pas vous raconter tous les détails, ce serait trop long et peut-être ennuyeux Alors! je vais essayer de vous en faire un condensé. Chose pas facile pour moi, car je suis plutôt cyclo qu'écrivain.

Tout d'abord j'ai eu la «chance »d'avoir un lumbago en novembre 2000, ce qui m'a permis de préparer mes itinéraires Km par Km, jours après jours, et semaines après semaines. Cliquer ici pour l'itinéraire.

Fin février 2001 j'ai commencé l'entraînement sérieusement. Les deux premiers week-ends ce ne fut que 80 kms par jour pour passer très vite à 150kms puis 200kms. Pour Pâques avec Dominique et René(notre Président), nous effectuons la flèche Vélocio, soit: plus de 400kms en 24 heures et une randonnée le lendemain autour du mont Ventoux. Ensuite, pour le week-end du 8 mai avec Dominique nous faisons une diagonale Brest-Perpignan, soit: 1134kms en 89 heures. Peut après je suis allez à Métabief avec Jean-Paul, Michel et Charles pour le séjour de l'Ascension organisé par notre codep. J'en suis revenu seul, en autonomie complète, pour voir ce qu'il me fallait comme bagages et en passant par le chemin des «écoliers », pour pointer quelques BPF (environ 400kms en 48 heures et deux nuits en camping). C'est avec environ 5000kms d'entraînement que je me présente chez Jean-François (ancien CTA) à côté de Lisieux où je vais laisser ma voiture en pension 1 mois, car j'ai décidé de partir de Honfleur et tourner dans le sens des aiguilles d'une montre. Voilà pour la partie entraînement.

La partie couchage est plus anecdotique. Muni d'une toile de tente sur le porte-bagages arrière (je ne la monterai qu'au bout d'une semaine environ) la première nuit je l'ai passée dans l'abribus de St-Valéry/Somme, une autre nuit la police me prie gentiment de m'installer ailleurs du magasin désaffecté(que j'avais eu du mal à trouver) car d'après eux c'est l'endroit le plus malfamé de la ville. Mais ils ne me donneront pas d'autre endroit ou aller, alors je repars et c'est entre Carvin et Orchies sous un orage très menaçant, qu'à 23h30 je trouve enfin un abri; ce sera un kiosque à musique qui fera l'affaire « heureusement les musiciens sont partis». Les campings à cette époque de l'année sont peu fréquentés et je m'arrange pour arriver après 20 heures pour m'installer soit dans un coin lavabo ou une buanderie ou bien une salle de jeux, (pour éviter de monter la toile) et en repartir vers 6 heures, comme çà je ne dérange personnes. Je me souviens d'un coin lavabo trop petit au camping de Seppois le Haut dans les Vosges où j'ai passé la nuit recroquevillé, mais après quelques tours de pédales tout est rentré dans l'ordre. Dans l'arrière pays niçois il est très tard et aucun 1 camping, alors, c'est sous un ciel rempli d'étoiles que je m'endors dans mon duvet, au sommet du col de Nice. A Durban dans les corbières c'est en arrivant aux alentours de 23h30 à cause de la tramontane que je me réfugie sous un abribus très solide et tourné dos au vent où j'ai du mal à m'endormir, car la rue est très mouvementée par le passage de branchages, de cartons et autres poubelles poussées par la tramontane. Dans les Pyrénées et la côte ouest c'est difficile de ne pas planter la toile, car c'est début juillet et la pleine saison touristique est commencée. Arrivé au nord de la Bretagne et jusqu'à Honfleur je me suis payé plusieurs fois l'hôtel et maison d'hôtes car les nuits se faisaient plus menaçantes au niveau humidité.

Pour l'alimentation je ne me prive de rien, (faut dire que je ne suis pas difficile et j'ai très bon appétit). La journée se répartie comme suit. Au lever, yaourt nature allongé de miel, pain d'épice, bananes, achetés la veille. Dans la matinée, viennoiseries locale avec un grand café. Le midi achat d'une salade composée du genre piémontaise, viande blanche, fromage, fruits, arrosé de 50 cI de bière et d'une grande Badoit, acheté dans une moyenne surface d'alimentation. L'après-midi, pâtisserie locale et bananes. Le soir si possible Pizzeria pour manger chaud avec ¼ de vin et une grande bouteille d'eau minérale gazeuse.

 

 

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